Le SNES-FSU, la CGT Educ’Action et le SNALC dénoncent vivement le « job dating » organisé par le Rectorat de Dijon. Dans la Nièvre, ce « job dating » a été organisé le 27 juin au Pôle Emploi Nevers, dans le but d’embaucher des contractuels pour l’enseignement dans le second degré.

Point d’indice gelé depuis plus de 10 ans, salaires parmi les plus bas de toute l’Union Européenne et conditions de travail dégradées : tout a été organisé depuis des années pour que le métier n’attire plus !
Pourtant, au lieu de s’attaquer aux réelles causes de la crise du recrutement, le gouvernement préfère recruter en masse des personnels contractuels précaires et non formés.

Enseigner est un métier qui s’apprend.
Or, recruter des personnels contractuels non formés, c’est à la fois plonger des personnels dans la souffrance et brader la qualité de l’enseignement. Est-ce la meilleure façon de préparer l’avenir de nos élèves et de notre société ?

Le Snes-FSU, la CGT Educ’Action et le SNALC de la Nièvre continuent de réclamer haut et fort une revalorisation des grilles indiciaires pour rattraper le retard de 600 € mensuels mesuré après 15 ans d’ancienneté par rapport à la moyenne des pays de l’UE, et un plan pluriannuel de recrutement de professeurs.