Mardi 3 septembre 2024, la FSU 89 est intervenue auprès du conseil départemental en assistant à une partie de la visite du Collège de Champs Plaisants à Sens en présence du vice-président Grégory Dorte et du DASEN, M. Lepetz. Pour faire suite à la visite FSSSCT de mars dernier (santé sécurité au Travail), la FSU a pu pointer un certain nombre de dysfonctionnements et de problèmes dans les travaux qui ont été menés dans cet établissement. Nous avons demandé plus globalement davantage de concertation lors des campagnes de travaux menés par la collectivité. En tant qu’usagers directs, nous avons un regard de terrain et en tant qu’organisation syndicale nous avons pu rappeler la nécessité de mieux respecter la réglementation en termes de santé et de sécurité au travail.

Parallèlement, une délégation FSU a également été reçue par le Recteur lors de sa visite à Tonnerre (école des Lices et lycée Chevalier d’Eon). Nous avons pu attirer l’attention du Recteur sur pénurie de médecins scolaires et de PSYEN, ainsi que sur tous les problèmes liés aux PIAL sur l’absence de statut et les mauvaises conditions de travail des AESH. Nous avons réclamé un maintien et même une extension de la carte des REP sur le territoire, en incluant les écoles primaires. Nous avons également attiré l’attention du Recteur sur les conséquences négatives du « choc des savoirs » qui impactent les établissements qui ont tous mis en œuvre différemment les groupes. Nous avons montré que cela a entrainé une pénurie de professeur principal, comme nous le redoutions dès janvier dernier.
Les remontées d’établissement sont criantes : il manque 16 professeurs principaux au collège de St Georges sur Baulches par exemple, avec des collègues qui se sont mobilisés mardi sur la pause méridienne, 9 au collège de Joigny, 7 au collège Paul Bert, 4 au collège de Tonnerre et « la crise des PP » est criante également dans le Nord du département.
La constitution de ces groupes a également des conséquences négatives sur les inscriptions sur le dispositif « collège au cinéma » puisque les enseignants de Lettres de 6ème et 5ème ne peuvent plus inscrire de classe complète. Cela crée des inégalités entre les élèves. On est donc bien loin du « 100% culturel » pourtant réclamé.
Enfin, nous avons réclamé le maintien du BTS ATI au sein du lycée de Tonnerre en montrant que les enseignants étaient motivés et cherchaient des solutions pour travailler l’offre de formation avec la Région.
Nous avons également attiré l’attention du Recteur sur le collège Paul Fourrey de Migennes à qui il manque à nouveau un enseignant d’éducation musicale, de technologie et d’anglais !