A l’appel des fédérations nationales de l’enseignement FERC-CGT, SGEN-CFDT, FSU et UNSA et des organisations départementale SDEN-CGT, SGEN-CFDT, FO, FSU et UNSA une réunion a eu lieu ce vendredi 12 mars 2004, regroupant plus d’une trentaine de personnes.

Un point de la mobilisation a été dressé : La mobilisation est très variable par exemple de 25% à 50% dans les lycées du département. Globalement, on annonce 35% de grèvistes chez les enseignants de la Nièvre.

Des ébauches de nouvelles formes d’action ont été évoquées pour poursuivre ce mouvement contre la faiblesse des moyens, et des recrutements proposés par le gouvernement et la précarité qui s’accroit dans l’éducation nationale.

De nombreux participants ont fait état que dans leurs établissements les collègues sont très majoritairement en colère contre les décisions prises en matière budgetaire et de recrutements par le gouvernement. Si certains ne manifestent pas leur colère par la grève aujourd’hui c’est souvent après une grande hésitation, le mouvement du printemps dernier n’étant pas encore digéré. Beaucoup de collègues devraient nous rejoindre dans cette lutte contre les attaques que subit actuellement le service public d’éducation.

A 17h00, la manifestation à la préfecture a rassemblé plus de 250 personnes malgré la pluie.

Cette première journée de mobilisation à laquelle se sont associés les chercheurs et les étudiants montrent la volonté des enseignants, mais plus largement de tous les acteurs et usagers (voir les déclarations des fédérations de parents d’élèves et des organisations de lycées) de l’éducation et de la recherche de défendre et d’améliorer ses secteurs qui construisent l’avenir de notre pays.

Les organisations syndicales ont d’ores et déjà anoncé quelle se recontreraient sous une dizaine de jours pour préparer la poursuite du mouvement.