Elections pour le renouvellement du Bureau Départemental
Par Geneviève Cassier
paru le vendredi 17 avril 2009
Pour une école égalitaire et démocratique
Le gouvernement impose sa logique libérale et s’attaque à tous les acquis sociaux : emploi, salaires, protection sociale, retraite, droits et libertés....
Le service public d’éducation, garant d’égalité et de solidarité sociale, est en voie de démantèlement et de privatisation, de la maternelle à l’université. Suppressions de postes, déréglementation : abandon de la carte scolaire, inégalité de l’offre de formation, suppression ou inadaptation de l’aide aux élèves en difficulté (RASED, accompagnement éducatif), ...l’école est de plus en plus inégalitaire. Le projet Darcos de réforme du lycée allait dans cette voie avec la mise en place d’un lycée à la carte et concurrentiel.
Face à ces attaques, porteuses d’un projet de tri social aggravé, l’Ecole Emancipée réaffirme l’exigence d’une école égalitaire. Cela passe par une culture polyvalente et polytechnique pour tous, le refus de la sélection et des orientations précoces, des effectifs de classe allégés, la reconnaissance du travail en équipe et des projets pédagogiques initiés par les personnels, la défense de la laicité menacée par le lobby économique et la concurrence de l’enseignement privé.
Pour la défense des statuts des personnels
Les attaques contre le service public d’éducation passent inévitablement par la casse des statuts existants. C’est pour mieux faire éclater ces éléments de résistance que le gouvernement multiplie l’emploi de personnels précaires et non formés qui concurrencent directement les personnels et leurs missions, le dernier exemple étant le recrutement de médiateurs scolaires.
Au-delà de la nécessaire défense des statuts existants, qui garantissent l’indépendance et l’universalité du service public, et du refus des personnels précaires, l’EE revendique le réemploi des personnels déjà recrutés, accompagné d’une formation et d’un statut de titulaire.
Pour l’unité des personnels
Le ministère utilise toutes les brèches pour diviser les personnels et tente d’enfermer les syndicats dans la satisfaction de revendications catégorielles. Contre l’isolement des secteurs et parce-que l’école doit être pensée dans sa globalité, l’unification des catégories d’enseignants dans un corps unique est plus que jamais nécessaire : l’unité et la solidarité des personnels est aussi un gage d’efficacité.
Quelle urgence syndicale ?
L’année scolaire en cours a été marquée par des mobilisations fortes et inégales : « temps forts » à l’initiative des syndicats, mouvement lycéen, grèves des universités, initiatives locales de résistance avec les collectifs « Sauvons l’école »...
Seule la mobilisation dans la durée , celle des lycéens contre la réforme Darcos ou celle des personnels universitaires contre le statut des enseignants-chercheurs et la « mastérisation » a pu faire reculer (partiellement et temporairement) le gouvernement.
Les journées de grève isolées ne peuvent changer le rapport de forces. C’est pourquoi le Snes doit être à l’initiative d’un syndicalisme offensif, porteur de revendications unifiantes. Il doit chercher à fédérer et amplifier les mobilisations en cours et favoriser les AG de secteur.
Parce-que les attaques contre l’école sont globales, le Snes doit s’employer, dans le cadre fédéral et au-delà, avec les autres syndicats et l’ensemble des acteurs sociaux, à construire une mobilisation unitaire pour gagner.
Geneviève Cassier | Lycée Hilaire de Chardonnet | Chalon |
Marie-Christine Dubois | Lycée Parriat | Montceau |
Philippe Gola | Collège | Givry |
René Boudier | lycée Mathias | Chalon |
Jean-François Magnien | retraité | |
Sophie Paganotto | lycée Hilaire de Chardonnet | Chalon |
Marie-Claude Colin-Cordier | lycée Niepce | Chalon |
Nicole Sicard | retraitée | |
Bernard Delabre | en congé | |
Marie-Noëlle Lavigne Modal | Lycée Hilaire de Chardonnet | Chalon |