Le CSA D sur les DHG des collèges du département s’est tenu ce mercredi 6 mars 2024 ( FSU : 5 sièges, 5 présents, UNSA : 4 sièges, 1 présent, SGEN : 1 siège, 0 présent). En préambule, le SNES-FSU a rappelé son opposition au « choc des savoirs » et particulièrement à la mise en place des groupes de niveaux en sixième et cinquième. L’analyse faite par les militants des dotations attribuées aux collèges de la Nièvre révèle que l’administration est loin de financer en plus les groupes de niveaux. On compterait 36 élèves en moins à la rentrée, pour 47 de dotation supplémentaires. Or, 87 groupes de niveaux doivent être créés, qui nécessitent 369,5 heures de DHG. On mesure l’écart !
Les échanges avec la DASEN ont révélé que ces groupes sont financés par la suppression de l’heure d’approfondissement en sixième (ancienne heure de technologie) mais aussi sur l’aide de niveau et l’allocation progressive des moyens. Cela signifie donc bien que les établissements ont moins de moyens pour dédoubler les autres disciplines, les autres niveaux et pour financer les enseignements optionnels.
Les représentants du SNES-FSU sont revenus sur la situation de certains établissements pour lesquels les prévisions d’effectifs apparaissent minorées entraînant une fermeture de classe qui ne se justifiera sans doute pas. La DASEN considère que les prévisions réalisées par ses services sont réalistes, et souhaite que ces effectifs prévisionnels puissent être atteints.
La discussion s’est ensuite poursuivie sur l’accueil des élèves allophones. Le SNES-FSU a rappelé la réalité du terrain et l’importance qu’il y a d’accueillir dans un dispositif dédié les élèves allophones pour faciliter ensuite leur accueil en milieu ordinaire. Pour l’heure, la DASEN crée un nouvel UPE2A sur le collège de Decize et attend de voir les flux d’élèves annoncés venant de Mayotte pour éventuellement demander l’ouverture de dispositifs supplémentaires. Nous avons pointé la nécessité de former les collègues, et notamment de leur permettre d’être certifiés FLS.