Accueil > S3 > Dossiers académiques > Exercice de nos métiers > Contenus - Disciplines - Pratiques professionnelles > Langues > 2e Commission académique sur l’enseignement des langues vivantes étrangères (…)

La deuxième session, depuis sa création le 7 mars 2006, de la Commission académique sur l’enseignement des langues vivantes étrangère s’est tenue mercredi 22 novembre 2006 au rectorat, sous la présidence du recteur Dugrip. Elle s’est déroulée sur le même modèle que la première. Le débat a tourné autour de l’enseignement des langues vivantes en primaire, les classes bilangues, le développement du chinois, les classes européennes, la diversification des langues vivantes, le cadre européen, l’introduction de la deuxième langue vivante en 5e.

 Les langues vivantes en primaire :
La demande sociale ne va pas dans le sens de l’allemand en primaire : des groupes d’allemand sont fermés.

Chiffres par département dans notre académie :

2005 2006
Côte-d’Or 157 135
Nièvre 410 133
Saône-et-Loire 80 52
Yonne 368 380

Dans la Nièvre, le nombre de germanistes a beaucoup baissé car des écoles proposent l’anglais depuis cette année.
L’IPR d’allemand dit que de nombreuses actions de promotion de l’allemand vont avoir lieu (train franco-allemand par exemple). La F.C.P.E. (M. Lombard) propose l’aide des Fédérations de parents.

En ce qui concerne le premier degré, la FSU (I. Cheviet) aborde le problème de la formation des professeurs des écoles puisque la dominante langue disparaît. Comme seraient habilités les collègues ? Les postes fléchés « langues » qui bloquent le mouvement disparaitront-ils ?

Réponse de l’IA 21, M. Cauvez :
Non, les postes ne disparaîtront pas. Il y a actuellement des gens habilités selon les anciennes modalités qui iront sur ces postes.

La représentante de l’IUFM rappelle que tous les PE2 auraient une épreuve de langues et qu’ils auraient une formation de 20 heures (au lieu de 40 heures actuellement).
Rappelons que cette épreuve n’est pas éliminatoire...
La FSU est donc réintervenue pour souligner le problème de la formation dans cette discipline particulière. Madame Fuselier (IPR d’anglais) déclare qu’il ne faut pas trop en demander aux PE ! Qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un niveau de spécialiste pour enseigner en primaire.

Un large débat s’est instauré sur les classes bilangues.
De nombreuses interventions de la part de la FSU mais aussi des parents d’élèves ont été faites.

Présentes dans 98 collèges de l’académie, les classes bilangues ont des tailles très variables (de 5 élèves au collège Bachelard à 2 groupes dans certains cas : Is-sur-Tille, Chatillon-sur-Seine, Chagny, Denfert-Rochereau à Auxerre et Villeneuve-la-Guyard.

La FSU a souligné le problème de la répartition des moyens par rapport aux sections à faibles effectifs, il faut que ces sections soient maintenues mais que les moyens suffisants soient donnés aux options traditionnellement plus pléthoriques.

Les Fédérations de parents ont insisté pour que l’information sur les bilangues soit mieux faite aux parents.

L’UNSA a demandé à ce que les élèves faisant bilangue puissent faire une troisième langue vivante en 4e. Le recteur a rétorqué que non que la LV3 se fait au niveau du lycée.

Le recteur a réaffirmé la volonté de l’académie de poursuivre l’ouverture des bilangues dans les établissements qui le demandent.

Le recteur a aussi rappelé que le maintien de la diversité était une priorité et que la politique d’ouverture des bilangues y contribuait.

La FSU (I. Cheviet) a alors déclaré que que les bilangues constituaient un dispositif différent mais qu’en aucun cas elles ne contribuaient à la diversité de l’offre puisqu’au fur et à mesure de l’ouverture des bilangues, les sections d’allemand LV1 et LV2 ont été fermées, ainsi que les sections de langues dites à faible diffusion.

Dans ce cadre, la FSU a posé la question de l’enseignement du chinois. Il est enseigné au collège Carnot (21 élèves) ; au collège du Chapitre à Chenôve, seuls 2 élèves se sont inscrits : ils ont donc été réorientés sur le collège Carnot à Dijon. La Fsu demande qu’une meilleure information soit faite aux parents. Enfin 23 élèves apprennent le chinois au collège Saint-Exupéry à Mâcon. Le chinois est également dispensé comme LV3 au lycée privé Notre-Dame à Dijon.

La question de l’introduction de la LV2 en 5ème a été posée. Le recteur a alors déclaré que les moyens n’ont pas été prévus pour la rentrée prochaine et que rien de précis n’avait été décidé.

La FSU (I. Cheviet) a rappelé que cela faisait partie de la loi Fillon et que la rentrée 2007 était l’élément qui avait alors été annoncé.

La FCPE a rappelé que les parents d’élèves demandaient l’ouverture de l’espagnol à Is-sur-Tille, Selongey et Fontaine-Française. Le recteur a déclaré qu’il n’en était pas question car il faut maintenir et l’italien (Is-sur-Tille) et l’allemand (Selongey, Fontaine-Française).

Puis le point a été fait sur les sections européennes : 6 nouvelles sections européennes ont vu le jour cette année et notamment en lycée profesionnel (au Castel à Dijon, 0 Niepce à Chalon/Saône et au LP de Chevenard (58). Mme Fuselier (IPR d’anglais) a rappelé que maintenant il y avait un examen de certification pour les professeurs désireux d’enseigner en sections européennes, les inscriptions se font jusqu’au 18 décembre. L’an passé, 18 professeurs de lycées ont été habilités ainsi que 6 professeurs de lycées professionnels ;

Enfin les IPR (Anglais, Allemand, Espagnol) ont présenté le CECR en expliquant qu’une certification a eu lieu en allemand à la fin de l’année scolaire dernière (elle concernait 215 élèves, 124 de collège et 91 de lycée) et que dans les autres langues ce serait pour 2007/2008.
La FSU (I. Cheviet) s’est étonnée du faible taux de participation des professeurs de langues aux stages « Interlangues » concernant le cadre européen ; et demande que l’information soit mieux faite.

Isabelle Cheviet