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HSA : la lutte collective fait bouger les lignes !

Extrait du bulletin académique trimestriel n°63 du SNES-Dijon

paru le lundi 29 septembre 2008 , par Jean Danesi

En février 2008, de nombreux lycées et collèges ont été frappés par un volume de suppressions de postes définitifs souvent « impressionnant ».

Dans le même élan, le recteur, relais logique de la politique ministérielle, a tenté de faire passer la pilule en abondant notablement le volume des HSA.
Dans de nombreux établissements, les personnels ont « montré les dents » : ils ont organisé un refus collectif des HS, en signant un texte d’engagement de refus au-delà de la première heure imposable (chez les certifiés et les agrégés).

Dans certains lycées, le volume de suppressions atteignait 8 à 10 postes définitifs ! Lors du mouvement des TZR, il était patent que le nombre de blocs de moyens provisoires (BMP) réimplantés par le recteur dans ces établissements était à l’image de la mobilisation collective de refus : c’était le cas dans les lycées de Sens, de Joigny, au lycée Gustave-Eiffel à Dijon, au lycée Jean-Marc Boivin à Chevigny-Saint-Sauveur (liste non exhaustive !).

Cela a permis à des collègues touchés par une mesure de carte scolaire de retrouver provisoirement leur ancien établissement.

Dans d’autres établissements (essentiellement des établissements des grosses agglomérations), le refus collectif a obligé les chefs d’établissement a recourir au recrutement de vacataires.

La lutte collective a certes fait bouger les lignes. Les avancées pour les collègues touchées par une mesure de carte scolaire ont pu être sensibles pour l’année en cours. Mais c’est dès maintenant qu’il faut dénoncer le contenu du prochain budget de l’Education nationale et son cortège de suppressions d’emplois annoncées.

Jean DANESI