– Impact : la manifestation dans les rues de Dijon a été réussie. Médias présents : FR3 avec émission le 12 juin à 19h, article dans Le Bien Public, diffusion par France Bleu Bourgogne, chaque heure, d’une interview de TZR.
– Etaient présents à l’audience :
— Rectorat : le recteur Dugrip, Jean-Pierre Salomé (DRRH), Jean-Marie Sauvageot (chef de la Division des Personnels Enseignants).
— SNES-FSU : Sandra Lessavre-Gony (responsable du collectif SNES académique des TZR), Pascal Meunier (co-secrétaire académique du SNES), Bruno Paquelier, Fabian Clément et Rémond Régis, TZR.
– Après un préambule de Pascal Meunier rappelant les raisons pour lesquelles on manifestait ce jour dans les rues de Dijon, nous avons passé en revue plusieurs problèmes propres aux TZR. Nous ne reviendrons pas sur le détail des points abordés car il s’agit des mêmes évoqués lors de la première réunion du 9 décembre 2005 au rectorat.
Pour l’essentiel, nous retenons les éléments suivants :
– L’accueil dans les établissements : une lettre sera envoyée par le Recteur aux Principaux et Proviseurs afin que nous soyons reçus dans les meilleures conditions possibles lors de nos remplacements. Il a bien été précisé que de nombreux chefs d’établissement étaient compréhensifs et que notre revendication visait évidemment ceux qui l’étaient moins. Nous demanderons à avoir connaissance du contenu de cette lettre.
– Les points perdus (dans le barème intra-académique) ne seront pas restitués malgré nos demandes réitérées. Nous en avions fait une de nos revendications majeures. Il faudra revenir à la charge en septembre.
– L’extension des zones pour les « petites » disciplines préfigure-elle une généralisation de ce nouveau système ? Pas de réponse nette mais nous pouvons le craindre sérieusement. Outre notre soutien aux 130 collègues concernés, nous devrons lutter pour éviter cette dérive et exiger le retour à des zones infra départementales pour toutes les disciplines. Il est clair que, sans réaction vive de notre part, dès la rentrée prochaine, la disparition des zones est déjà programmée dans les esprits au rectorat. Nous avons obtenu l’assurance que, sauf suppression de poste, tous les TZR des zones infra resteraient dans la zone devenue départementale.
– Les indemnités : nous avons demandé une indemnisation pour les collègues nommés loin de chez eux avant la rentrée des élèves (pour l’instant, ne touchent les ISSR que les collègues nommés après la rentrée). En effet, certains collègues sont nommés une année à l’est d’un département et l’année suivante à l’ouest.
— Comment exiger d’eux qu’ils déménagent à chaque fois ?
— Il y a - nous a-t-on répondu - une réglementation et les textes ne prévoient pas d’indemnités dans ce cas-là. Les collègues touchés par la disparition les zones infra départementales apprécieront...
— Et si nous n’avons pas de véhicule ?
— Réponse : les transports en commun.
— Et s’il n’y en a pas, comme, en milieu rural, c’est souvent le cas ?
— A vous (les TZR) de prendre nos dispositions.
— Et si on ne rejoint pas notre poste car impossibilité de se déplacer ?
— Il s’agit d’un abandon de poste...
En clair, chacun se débrouille : déménagement chaque année (sans indemnité), kilomètres avalés en voiture...ou à bicyclette pour les plus valeureux.
– Note pédagogique des TZR : les TZR sont pénalisés dans leur avancement du fait d’inspections plus espacées que les autres collègues. Le recteur demandera au doyen de l’Inspection d’y veiller et cette question fera partie de leur programme de travail.
– Conclusion : nous avons peu obtenu par rapport à nos revendications. Mais il ne faut en aucun cas abandonner. C’est la première fois que le recteur recevait directement des TZR. Nous reviendrons à la charge sans jamais céder sur des revendications qui concernent 1100 collègues dans l’académie.
