16 octobre 2025

Départements

FSSSCT du 15 octobre 2025

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Dans un premier temps, nous sommes revenus sur l’absence d’infirmière au collège Les Allières de Saint-Pierre le Moutier. Puis, nous avons longuement interrogé les services de la DSDEN sur le non-remplacement, depuis la rentrée, des collègues participant aux ESS dans le 1er degré. On nous a alors expliqué que cette décision respecte le cadre réglementaire, et que techniquement, ces remplacements ne sont plus possibles. Face à la dégradation des conditions de travail des collègues professeurs des écoles, nous ne nous contenterons pas de cette réponse. Certes, on nous a affirmé que les choses allaient se débloquer : tant que ce ne sera pas le cas, nous relancerons instamment les services.

Sur d’autres questionnements, notre demande pour que les TR (1er degré) aient accès à tous les cahiers de circonscription a été entendue : sous peu, ils seront disponibles sur une plateforme, et les TR recevront un lien pour y accéder. De même, tous les documents élaborés en groupe de travail pour réduire les risques liés aux services partagés dans le 1er degré ont été validés par les services de la DSDEN. Désormais, ils fixent les points de vigilance que l’administration doit respecter pour les collègues concernés. Quant aux collègues de l’école Paul Doumer de Cosne, ils et elles vont avoir droit à un accompagnement par un ergothérapeute à la mi-janvier, pour mieux lutter contre les risques de développement de TMS.

Quelques situations particulières ont fait l’objet d’un éclairage. Assez longuement, nous avons interrogés la dasen sur la situation de Chatillon-en-Bazois. En effet, dans cette école, l’accompagnement décidé par la circonscription ne nous semble pas optimal. Nous avons demandé que l’accompagnement de cette école soit repensée. A notre demande, la dasen s’est engagée à réfléchir avec l’IEN pour que, chaque jour, pour un ou plusieurs élèves qui ne sont pas en état de participer aux apprentissages, une organisation du travail soit pensée qui ne dépende pas uniquement de la directrice.

Nous avons ensuite pu aborder l’ordre du jour.
Entre autres, nous sommes revenus sur les cinq groupes de travail qui se sont réunis sur différentes thématiques depuis le début de l’année scolaire.
Au sein de ces groupes de travail, nous avons travaillé à mettre à jour la fiche de prévention contre les TMS. Cette fiche renouvelée a été validée en instance, et sera diffusée aux personnels en période 2. Nous sommes aussi revenus sur les travaux menés par nous sur le droit à la déconnexion. Ainsi, le guide que nous avons rédigé a été validé en instance, et la charte afférente a été discutée pour perfectionnement.

Le temps suivant a vu des bilans nous être présentés : le bilan de la présidente d’abord, sur la mise en œuvre du programme annuel de prévention dans le département, le bilan de l’ISST ensuite, puis le bilan du médecin du travail et, enfin, le bilan des assistantes de prévention de circonscription.
Concernant plus particulièrement la médecine du travail, nous remarquons une augmentation significative des dossiers rédigés par le Dc Naudin pour des demandes d’allègement de service : de 25 en 2023, il y en a eu 33 en 2024. Cette hausse est à relier avec l’augmentation sensible du nombre de temps partiel thérapeutiques dans notre département. En effet, face à la dégradation continue de nos conditions de travail, des collègues font le choix de ce dispositif pour pouvoir tenir. Autre constat : à nouveau, la première cause de consultation de la médecine de prévention, ce sont les risques psycho-sociaux. Cette prégnance prouve également que nos métiers sont toujours confrontés à des problématiques de travail empêché (par manque de moyens) et de conflits de valeur (avec des injonctions qui n’ont aucun rapport avec la réalité de nos métiers).

Durant cette instance a aussi été validé un programme de prévention des risques pour l’année 2025-2026.
Pour le faire vivre, les représentantes de la FSU qui siègent en formation spécialisée vont à nouveau participer à une quarantaine de groupes de travail en 2025-2026, durant lesquels ils s’attacheront à améliorer les conditions de travail collectives des personnels du département, et durant lesquels ils porteront des revendications pour améliorer des situations particulières.
Pour nous, ce sont des dizaines d’heures d’investissement. Pour vous, c’est l’assurance d’être accompagnées. Soyez donc assurées de notre dévouement et n’hésitez pas à prendre contact avec nous, la FSU, si vous éprouvez des difficultés.