Nous exigeons, car nous refusons de démissionner
– Réduction immédiate des heures devant les élèves !
– Des tuteurs dans le même établissement !
– Des conditions de titularisation transparentes !
– Une formation adaptée !
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Compte rendu réalisé par les stagiaires
Merci et bravo pour cette belle action d’hier, même si nos conditions restent déplorables, le crier haut et fort et le partager fait du bien au moral.
Nous avons, suite à cette mobilisation, obtenu un rendez-vous avec le rectorat, la délégation chargée de transmettre le message de souffrance commun à tous les stagiaires présents hier a été reçue par deux Directeurs des Ressources Humaines du rectorat, rendez-vous qui a duré près d’une heure et demi.
Elles ont toutes les quatre fait passer les divers messages que l’on a pu entendre dans la journée ainsi que les frustrations globales qui découlent de notre situation. « On a tout dit » ont-elles confié en sortant, depuis le manque de temps, la surcharge de travail, la fatigue, la culpabilité, la solitude jusqu’aux textes peu respectés, ainsi qu’à la peur de la titularisation qui ferait peut-être suite à une inspection « mystère » en Mars, Avril ou Mai...
Les représentants du rectorat ont scrupuleusement pris en note leurs propos, ainsi que ceux du professeur tuteur et formateur qui a accepté de les accompagner.
En ce qui concerne les 18 heures, le rectorat semble impassible et refuse de décharger les stagiaires prétextant une impossibilité budgétaire. Ils ont néanmoins accepté de transmettre nos complaintes à Madame le Recteur.
Nous avons néanmoins obtenu que les inspections concernant la titularisation soient réformées. Le rectorat pourrait mettre en place une inspection en trois temps : tout d’abord un formateur viendrait nous observer en situation afin de pointer ce qui ne va pas, puis l’IPR pourrait effectuer une visite conseil, durant laquelle elle nous proposerait une liste de points à améliorer pour le jour J. Cela nous permettrait d’y voir un peu plus clair sur les attentes des IPR pour cette titularisation.
Nous avons bien transmis les revendications et la souffrance des stagiaires, et attendons une réponse du rectorat sur tous ces points mi-Novembre.
Le rectorat ne peut maintenant ignorer le désarroi dans lequel cette réforme nous a plongé, personnellement, nous nous sentons déchargées d’un peu de culpabilité... le message est également bien passé par les médias, cf 19/20 bourgogne du 20 Octobre et Le bien public.
Merci à tous et bravo, en espérant que notre voix soit entendue, d’ici là courage et bonne vacances... au moins un peu de temps pour préparer des séquences... ouf !