Accueil > Yonne > Tribunes libres > MGEN 89 : démission collective de 8 administrateurs

8 membres du Comité de Section sur 21 qui démissionnent ensemble, dans n’importe quelle structure cela devrait interpeller les dirigeants, non ?

Pas à la MGEN... « Mouvement d’humeur », « démission opérée sous la pression d’une administratrice »...
Ni le président de la section de l’Yonne, ni le président général de la MGEN n’ont daigné répondre au courrier collectif que leur ont adressé les 8 mutualistes démissionnaires. La presse locale n’a pas eu plus d’informations que celles que nous lui avons données. Silence total.

Pourtant les motifs de la démission collective n’étaient pas anodins : manque de transparence, de débat démocratique, refus de voter le budget, disponibilité insuffisante des dirigeants auprès des mutualistes...
Aucune réponse : aucun argument à opposer ?

La mutualité, notamment du fait des directives européennes qui font la part belle aux sociétés d’assurance à but lucratif, est en danger. Ce n’est pas avec des pratiques d’un autre âge qu’on maintiendra les principes généreux et solidaires qui ont prévalu à sa conception.

« Etre acteur de sa mutuelle »

En nous portant candidats aux élections au Comité de section de la MGEN 89, nous avions anticipé sur le slogan choisi tout récemment par la mutuelle. Nous ne savions pas à l’époque que ce serait difficile à ce point...

Cette démission collective n’a rien à voir avec un mouvement d’humeur, c’est un signe adressé aux dirigeants départementaux et nationaux : il y a urgence à changer les comportements ! La MGEN, la Mutualité, ses enjeux, son avenir, méritent et ont besoin d’un autre fonctionnement.

Les prochaines élections au Comité de section auront lieu en juin 2006. Du fait des démissions, 13 des 21 sièges seront à renouveler. De quoi faire basculer la majorité actuelle pour mettre en place de nouvelles pratiques...

Les dossiers de candidature sont à retirer avant fin janvier à la MGEN, rue Théodore-de-Bèze à Auxerre. Avis aux amateurs...

Pascale Marlin, Pascal Meunier, élus démissionnaires