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 Anne Gintzburger est journaliste et réalisatrice de documentaires. Elle anime chaque jour, sur la chaîne Gulli, l’émission ADOS. Elle est l’auteur de Dehors les p’tits lus (Flammarion, 2005). Elle dédicacera à la librairie Calligrammes, samedi 10 juin, à partir de 16 heures, cet ouvrage sur les enfants de sans-papiers (lire le résumé plus bas).

 Cette action de dédicace s’inscrit dans la ligne de celles déjà menées, dans l’Yonne et ailleurs, pour alerter sur le sort des familles sans papiers que le ministre de l’Intérieur a promis d’expulser du territoire français dès la fin de l’année scolaire 2005-2006 (cf. la double page consacrée à ce sujet dans le dernier 89 Info SNES).

 Si vous ne l’avez pas encore fait, nous vous invitons à signer les 2 pétitions ci-dessous et à faire connaître ces liens au maximum de personnes susceptibles de signer :
— Uni(e)s contre une immigration jetable.
— Pétition nationale RESF : "Nous les prenons sous notre protection !".

Résumé du livre d’Anne Gintzburger

Ils s’appellent Rachel, Jonathan, Kankou, Karina, Frida ou Claudio. Ils habitent Sens, Metz ou Orléans. Ils vivent et vont à l’école dans notre pays depuis des années.
Pourtant ces enfants qui ont trouvé refuge en France sont en danger. Car ils sont enfants de sans-papiers. Et sur eux pèse chaque jour la menace de l’expulsion.
Décidé à durcir sa lutte contre l’immigration clandestine, le ministre de l’Intérieur veut doubler le nombre de reconduites à la frontière d’ici à la fin de l’année.

Alors, pour défendre ces enfants, des collectifs de soutien se sont improvisés, ici dans une école, là dans un village. Et la résistance a fait tache d’huile. Elle est désormais incarnée par RESF, qui rassemble des professeurs, des parents d’élèves, des élus. Ensemble, ils bloquent les interventions de la police aux portes des écoles, et cachent parfois les enfants, au risque de devenir hors la loi.

Face à la colère grandissante, Nicolas Sarkozy a annoncé fin octobre 2005 la suspension des expulsions d’élèves étrangers jusqu’à la fin de l’année scolaire.
Mais après, que deviendront-ils ?