Le 1er février a été une réussite dans le département avec des taux de grévistes moyen importants et plus de 200 personnes qui sont venus battre le pavé entre la DSDEN et la préfecture.

Comme l’intersyndicale nationale, le SNES 58 considère qu’il faut construire un mouvement sur la durée et appelle à construire dans les établissement la mobilisation et à multiplier les initiatives dans les établissements toute la semaine du 5 au 9 février (avec par exemple un temps fort le mardi 6 février selon les contextes) car c’est par une action longue que nous pourrons obtenir :
– la réouverture du dossier de la revalorisation salariales,
– le recul du gouvernement sur le choc des savoirs qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves et des personnels.
Les positions sur gouvernement ne peuvent qu’aggraver la crise profonde qui traverse l’éducation nationale dont les difficultés de recrutement sont l’illustration la plus claire.
La mobilisation doit se construire monter en puissance dès le retour des vacances d’hiver alors que le gouvernement fait le choix de présenter les textes réglementaires sur le choc des savoirs jeudi prochain soit la veille des premiers en vacances pour tenter d’éteindre la contestation.

Ne nous y trompons pas, si la mise en place des groupes de niveaux en sixième et en cinquième va clairement dès la rentrée mettre à mal les conditions de travail des élève et des personnels, ces groupes vont sur la durée conduire à la relégation d’une partie des élèves. C’est un renoncement majeur à certains objectifs de l’école : être ambitieux pour tous les élèves quelques soit leur milieu social, et assurer à chacun une culture commune. Des objectifs important pour faire société, mais aussi pour construire un avenir prospère pour notre pays. Car le projet que met en place le gouvernement va entraîner de plus en plus d’élèves vers l’échec, alors que les défis qui nous attendent ne pourront être relever qu’avec une population hautement qualifié et instruite.